Solo Mano Le Limon
Quand la tempête s'arrête, le limon coule au fond Là où jamais ne pénètre la moindre lumière, le moindre rayon Alors il se dépose, une strate pour chaque chose Retapissant sans cesse, de chaque nuit, pour chaque oubli Il n'est rien qui ne puisse oublier ni le goût de la mer, ni le vent = sucré Il n'est pas de fardeau que je ne puis jeter chaque soir Chaque matin renaissent mes deux points Debout, debout, sauves toi de là, tu sais même pas ni où, ni avec = qui t'as dormi Debout, meus ton corps dans le froid de la rue, une porte qui claque ca = fait le même bruit Du bout du monde jusqu'à Paris, sur le pavé de la terre battue, du = pays des hommes vaincus Il n'est rien qui ne puisse oublier ni le goût de la mer, ni le vent = sucré Il n'est pas de fardeau que je ne puis jeter chaque soir Chaque matin renaissent mes deux points Peut être même que la télé de sa lumière stroboscopique Viendra lécher ton corps étendu dans l'illusion de Debout, debout, Sans domicile fixe, juste une idée fixe C'est où que demain je me réveille C'est où que demain je me met debout, debout Il te reste des filles plein ton carnet d'adresses Il y en a bien une pour toi derrière sa porte L'oeuil de boeuf en prothèse, sans bouger de chez elle, oh, elle = t'attend Aller, laves toi les dents, et laves toi la queue, oh, laves toi les = yeux Laves ton esprit des souillures de la vie Il n'est rien qui ne puisse oublier ni le goût de la mer, ni le vent = sucré Il n'est pas de fardeau que je ne puis jeter chaque soir Chaque matin renaissent mes deux points Il y a bien une douche quelque part Où tu pourras quitter tes vêtements, ton armure contre la rue Et peut être viendra-t- elle enfin glisser ses doigts sur ta peau = d'enfant Et peut être même mettre ton sexe debout et tout ton être avec Debout, debout